Développement durable
Que ce soit dès la conception ou lors du suivi de chantier, la mise en oeuvre de préceptes liés au développement durable doit être considérée comme le fil conducteur de chaque opération. Même s’il est impossible de dresser une liste standard de solutions, dû au caractère unique de chaque terrain notamment, les thématiques suivantes constituent des récurrences notables.
Optimisation des mouvements de terre
Si possible, équilibrage des déblais/ remblais afin de limiter le charroi de chantier et les transports à l’extérieur avec mise en décharge, traitement sur site des matériaux pour limiter l’apport en matériaux granulaires, utilisation des déblais impropres en merlons par exemple.
Usage de matériaux moins impactants sur l’environnement (enrobés tièdes notamment)
Usage, sous réserve de qualité, de matériaux recyclés (grave non traitée remplacée en partie par des fraisas, utilisation de mâchefers).
Limitation des zones revêtues au strict nécessaire
Usage de revêtements perméables, dans la mesure du possible et en adéquation avec la demande de pérennité de l’ouvrage.
Optimisation de l’éclairage
Usage du système d’éclairage le plus adapté aux besoins et à l’entretien futur, création d’ambiances, gestion par gradation pilotée, respect des normes comme des assouplissements liés aux objectifs d’intensité lumineuse.
Optimisation de l’aspect hydraulique des projets avec favorisation de principes simples, pérennes et esthétiques
Noues enherbées avec fil d’eau en galets maçonnés, bassins étanches enherbés mais sans usage de géomembrane peu esthétique, prétraitement des eaux par plantation de rhizomes et roseaux, modelage des ouvrages de rétention pour une bonne insertion dans le paysage
Chantier vert
Mise en place de procédures de bon sens afin de limiter l’impact lié directement au chantier : tri et recyclage des déchets, y compris concassage le cas échéant, usage du matériel le moins bruyant possible, gestion ordonnée de la base-vie (raccordement aux réseaux, décanteur pour camions, dalle béton pour le stockage des fûts d’huile et de carburants), arrosage régulier des pistes pour limiter la poussière, remontée d’informations pour le calcul du bilan carbone. Usage de matériaux moins impactants sur l’environnement (enrobés tièdes notamment) Usage, sous réserve de qualité, de matériaux recyclés (grave non traitée remplacée en partie par des fraisas, utilisation de mâchefers). Plantation des espaces verts avec le souci de l’entretien et de l’arrosage minimum, favorisation d’essences locales. Optimisation de l’éclairage Usage du système d’éclairage le plus adapté aux besoins et à l’entretien futur, création d’ambiances, gestion par gradation pilotée, respect des normes comme des assouplissements liés aux objectifs d’intensité lumineuse.